Le groupe écologiste du Sénat va défendre jeudi le texte sur la taxe Zucman, déjà adopté par les députés. Ce dispositif anti-abus et une « contribution différentielle », explique l’économiste Gabriel Zucman, qui vise les patrimoines de plus de 100 millions d’euros. De quoi rapporter 20 milliards d’euros. Si la droite va s’opposer au Sénat, des centristes soutiennent l’idée.
Depuis la dissolution, la majorité très relative à l’Assemblée ne permet plus au gouvernement de porter de grandes réformes. Plutôt que des projets de loi, il s’appuie sur les propositions de loi, texte d’origine parlementaire. Si de nombreux textes sont adoptés, la plupart n’ont qu’une portée limitée.
Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un droit encadré par la Constitution, que le chef de l’Etat ne peut utiliser à sa guise. Mais en pratique, quelques questions se posent…
Après une nuit en forme de psychodrame, Olivier Faure conserve son poste à la tête du PS. « La ligne stratégique d’Olivier Faure est majoritaire », salue la sénatrice PS Corinne Narassiguin, qui reconnaît que le « parti reste coupé en deux ». « Déçu », Patrick Kanner, patron des sénateurs PS, souligne que « la remontada de Nicolas Mayer Rossignol a failli réussir ». Olivier Faure tend la main à l’autre camp, qui doit dire s’il est prêt à rejoindre la direction.
Après le vote des adhérents, Olivier Faure conserve son siège de premier secrétaire du PS. Mais la confusion était de mise cette nuit, entre le camp du premier secrétaire sortant, qui affirmait qu’Olivier Faure avait gagné avec « un écart irrattrapable », et celui de Nicolas Mayer Rossignol, qui a convoqué en pleine nuit une conférence de presse pour annoncer un « score à 50/50 »… Les deux hommes se sont finalement parlé dans la nuit. Le maire de Rouen a reconnu sa défaite. Récit d’une folle nuit socialiste.
Près de 40.000 adhérents PS sont appelés à voter ce jeudi, de 17 heures à 22 heures, pour désigner leur premier secrétaire. Entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, les jeux restent ouverts, même si le premier secrétaire sortant peut profiter du soutien du troisième homme, Boris Vallaud.
L’aide à la rénovation énergétique des logements pourrait être suspendue dès le mois de juillet, selon Le Parisien. Les discussions sont cependant toujours en cours. Victime de son succès, les crédits de l’aide ont déjà été consommés. Mais le gouvernement les avait diminués ces dernières années.
Avec sa double casquette de ministre et de président des LR, Bruno Retailleau laisse planer la menace d’une démission si François Bayrou va au bout sur le mode de scrutin proportionnel, qu’il rêve d’instaurer. « Il ne s’agit pas de bluff », assure Mathieu Darnaud, à la tête des sénateurs LR. Mais à droite, on reconnaît que « les Français ne comprendraient pas une démission sur ce sujet ». Pour le ministre, il s’agit de ne pas rater sa sortie.
Après l’annonce de Boris Vallaud, troisième homme du congrès du PS, qui votera à titre personnel pour le premier secrétaire sortant, les amis d’Olivier Faure saluent une « bonne nouvelle » qu’ils jugent « logique ». Les soutiens de Nicolas Mayer Rossignol croient la victoire encore « possible », mais « ça va être très serré ».
Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…
Le nouvel homme fort de la droite a annoncé mardi dernier, devant les sénateurs LR, son intention de convoquer un nouveau congrès du parti dont il vient de prendre la présidence. Le principe de la primaire pour 2027 devrait rester mais gagnera « en souplesse ».
Ce constat ressort du rapport annuel de l’autorité de contrôle du nucléaire, l’ASNR, présenté ce jeudi devant les députés et sénateurs. Les « deux tiers » des événements qui ont touché le nouvel EPR « ont été classés au niveau zéro de l’échelle internationale INES », soit de simples écarts, « et environ un tiers au niveau 1 », une anomalie, précise Pierre-Marie Abadie, président de l’ASNR.